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mardi 8 mai 2012

Ballade à Notre Dame.

Photo : droits réservés.

Vous vous demandez ce que je suis allée faire sur les tours de Notre-Dame de Paris? Et bien admirer les gargouilles et autres chimères bien sûr. Elles règnent sur Paris depuis le 12ème siècle. Du haut des tours de la cathédrale, ces bestioles bigarrées nous offrent une vue splendide sur la ville.

Mais les animaux mythologiques ont aussi colonisés tous les murs de Notre Dame. Et la visite commence au sol, en levant les yeux sur les portails ouest à la recherche de ces drôles d'animaux composés de plusieurs espèces, réelles ou imaginaires...




Photo : droits réservés.





Tête d'aigle et oreilles de cheval, serres d'aigle, ailes et corps de rapace et queue de serpent, pas de doute nous sommes ici devant un griffon, symbole de force dans l'imaginaire fantastique. Car la légende veut qu'il puisse saisir un éléphant ou un cheval et son cavalier avec ses serres puissantes.
A retrouver sur les portails ouest de Notre dame... 








Photo : droits réservés.

Les gargouilles ont un rôle bien précis, celui d'évacuer les eaux de pluie. Mais elles sont toutes différentes. Elles sont sculptée avec des têtes d'animaux plus ou moins imaginaires ou grotesques. Ici un aigle.

Les gargouilles sont apparues vers 1240. Elles avaient aussi une fonction symbolique pour les hommes du Moyen Âge : éloigner tous les esprits mauvais visibles ou invisibles qui voudraient s'approcher des cathédrales et autres édifices religieux. Et pour cela, les sculpteurs leur ont donné des aspects plus ou moins effrayants. Elles sont censées effrayer les indésirables et ainsi garantir la quiétude des lieux saints.






Photo : droits réservés.



Là haut sur la "galerie des chimères", à 63 mètres du sol, le visiteur peut admirer ces drôles  d'animaux fantastiques que sont les chimères.
Avec cette petite note humoristique : ces chimères n'existaient pas au Moyen Âge. Elles sont l'oeuvre de Viollet Le Duc et des artistes qui ont restauré la cathédrale au XIXe siècle. Sans doute pour accentuer le côté médiéval de cette galerie qui relie entre elles les deux tours de Notre-Dame de Paris.



Photo : droits réservés.




Et la star de cette galerie des chimères est sans conteste le stryge, ou vampire, magnifique avec son regard féroce et sa langue bien pendue (ici à gauche). Cette créature malfaisante venue d'Orient fascine les artistes par son attitude pensive. "Nos chimères sont ce qui nous ressemble le mieux" disait Victor Hugo.
Mais les autres statues valent aussi le détour.





Photo : droits réservés.




J'espère que cette petite balade animalière vous aura donné envie d'entamer l'ascension des 380 marches du tout petit escalier en colimaçon qui mène en haut des tours à la "galerie des chimères" et aux cloches de Notre-Dame. Vous y serez au royaume de Quasimodo, si bien mis en scène par Victor Hugo dans son roman "Notre-Dame de Paris" (1831).











Liens utiles : cathédrale Notre Dame de Paris;




A voir aussi en complément : 

Autres gargouilles remarquables : les gargouilles du musée des Augustins à Toulouse. Elles sont exposées dans le cloître, alignées en rang d'oignon. Elles proviennent de l'ancienne église des Cordeliers.




Les statues de Notre Dame en vidéo....

2 commentaires:

  1. Bravo pour ce bel article qui donne très envie de découvrir la galerie des chimères !

    Sandra de local.fr

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  2. Merci pour votre message et à l'occasion allez y pour les statues et pour la vue sur Paris.

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