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mardi 20 mai 2014

Aquamaniles, des lions pour se laver les mains...

Aquamanile en forme de lion. Bronze. Louvre.
"Je m'en lave les mains" aurait pu dire Ponce Pilate. Partons aujourd'hui à la découverte des ces drôles d'ustensiles destinés à se laver les mains, les "Aquamaniles" ou récipients médiévaux destinés au lavage des mains dans la vie courante, comme dans la liturgie.

Réalisés en alliage (bronze à la cire perdue), en céramique ou en métaux précieux, ces récipients creux munis d'une anse étaient destinés à contenir l'eau pour les ablutions quotidiennes.
 Aquamanile en forme de lion vers 1400, bronze.



Le mot vient du latin : aqua (eau) et manile (main). On les distingue des aiguières, récipients à pieds de forme ovoïde destinés à contenir de l'eau, mot issu de l'occitan aiga (eau), ou des puisettes, autre sorte de petit récipient à eau.





On recense aujourd'hui environ 380 aquamaniles en alliage cuivreux médiévaux. Un tiers d'entre elles représentent des lions. Les autres ont généralement aussi une forme animale (chimères avimorphes, griffons, dragons, oiseaux, chevaux etc...).

Les aquamaniles sont apparues en Orient. Elles ont ensuite été assimilées en Europe au début du Moyen Age. Avant de connaître l'apogée de leur utilisation durant le Moyen Age tardif.

Aquamanile en forme de lion. Cuivre. Louvre.


Les aquamaniles qui nous sont parvenues sont majoritairement des production allemandes (Ici surtout de Basse-Saxe) des XIIIe et XIVe siècles, (ici en bronze ou en cuivre). Leur forme animalière les distingue des classique aiguières. Celles que je vous présente ici sont visibles au Louvre à Paris.

















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